L'Organisation des Nations Unies (Onu) a déja donné l'alerte : en 2025,
près de 2,7 milliards de personnes seront confrontées au problème du
manque d'eau, si tous les pays continuent à la traiter comme un bien inépuisable...

Les pays qui, comme le Brésil, détiennent de grands réservoirs naturels d'eau douce sont considérés comme des fournisseurs potentiels.
La demande en eau potable augmente dans le monde entier. Il s'agit d'un marché aux dimensions encore incalculables. Utiliser ce patrimoine d'une façon correcte et équilibrée peut ètre la voie royale pour faire progresser l'économie brésilienne et transformer le Brésil en un grand exportateur d'un produit qui de plus en plus la tendance à se valoriser :
l'eau potable.

On sait que l'Amazonie détient 15 % de l'eau douce du monde. Cela éveille la convoitise des pays qui importent déja de l'eau ou seront obligés d'en importer un jour. " Si nous donnons de la valeur économique à l'Amazonie,
nous pourrons trouver des débouchés ", dit João Metello de Matos, consultant en ressources hydriques au Centre de Gestion et Etudes Strategiques (Cgee).
Il suggère l'identification de toutes les sources d'eau potable de la région, puis la mise en place de " fermes d'eau ", pour capter ce qui
serait destiné à l'exportation (vers d'autres régions ou vers le marché extérieur).

Ainsi, le Brésil pourrait développer une activité économique capable d'absorber la main d'oeuvre locale - sans qu'il soit nécessaire de
faire de grands investissements en matière de formation et de spécialisation. "Mais il faut developper un programme technologique
adequat", observe le chercheur.
Le marché d'eau potable était déja l'un de plus prometteurs sur le plan économique.

La demande augmente aussi bien pour des raisons physiques (échauffement de la planète, augmentation de la population, pollution,parmi d'autres), que pour des raisons psychologiques : dans beaucoup de pays, les populations qui ont plus amplement accès à l'information se méfient de la qualité de l'eau canalisée (très souvent contaminée par les
matières organiques, les détergents, les huiles lubrifiantes, les engrais et fertilisants ...) et préfère l'acheter en bouteilles.



Source & infos complémentaires :
Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique