Dans une étude publiée le 26 février 2003, les rapporteurs de l’ONU estiment que d'ici 2050, la planète comptera environ 8,9 milliards d'habitants, soit 400 millions de moins que les 9,3 milliards prévus en 2000.

La Révision 2002 répercute ainsi un fléchissement des niveaux de fertilité et des taux de mortalité du sida plus élevés que prévu. Le Directeur de la Division, Joseph Chamie, souligne en effet que les décès liés au fléau seraient plusieurs fois supérieurs aux conflits militaires des 10 dernières années.



La Division de la population des Nations Unies prévoit également que le taux de fécondité dans la plupart des pays en développement tombera en dessous de 2,1 enfants par femme, niveau indispensable au remplacement à long terme de la population de la planète.



Quelque 33 pays devraient même voir leur population décroître vers la fin du 21e siècle. Parmi eux le Japon (moins 14%), l'Italie (-22%), la Bulgarie, l'Estonie, la Géorgie, la Lettonie, la Russie et l'Ukraine (entre 30 et 50% de baisse pour chacun d'entre eux).


En revanche, la population des pays les moins avancés comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Somalie, l’Ouganda et le Yémen devrait quadrupler d’ici à 2050.



Les rapporteurs de l'ONU concluent qu'à eux seuls, huit pays devraient contribuer pour plus de la moitié à l’augmentation de la population mondiale d’ici à 2050: l'Inde, le Pakistan, le Nigéria, les Etats-Unis, la Chine, le Bangladesh, l'Ethiopie et la République démocratique du Congo.



Source: www.un.org