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Volvo V50 : enfin un break sportif ?

Volvo est une marque réputée pour ses breaks et la sécurité de ses véhicules de manière générale. Néanmoins, l'image vieillotte du constructeur suédois est en train de laisser sa place à celle, plus dynamique, d'alter ego d'Audi, BMW, Mercedes ... ou Saab !

Après les grandes berlines S80 et S60, le break V70 et la dernière petite berline S40, c'est au tour du petit break V40 de laisser sa place à une nouvelle génération. Pour l'occasion, l'appelation change et prend 10 points.



Rien de plus logique puisque le break V50 est plus long que la berline S40 qui lui a servi de base, tout comme le break V70 est plus long que sa berline équivalente, la S60.



Mis à part cette dénomination, le reste des caractéristiques est similaire. A commencer par les moteurs : 3 cinq cylindres essence (dont un turbocompressé), développant 140, 170 et 220 cv. Ce qui est plutôt exceptionnel pour la catégorie.



En effet, ce break est à comparer non pas au Laguna Estate, Peugeot 407 SW, Citroën C5, Ford Mondeo Clipper ou Vlokswagen Passat Break mais plutôt à la Mégane Estate, à la 307 SW, à la Focus Clipper ou, référence plus intéressante encore à l'actuelle BMW Série 3 Touring.



Cette "entretaille" va permettre à Volvo de récupérer les familles qui ont des enfants en bas-âge mais qui souhaitent néanmoins pouvoir garder ce break une paire d'années !



Et dans cette catégorie, un bon diesel est nécessaire. En effet, cette motorisation représente plus des deux tiers des ventes !

Et comme pour la berline, il s'agit d'un quatre cylindres HDI/TDCI, développés en commun par les groupes Ford & PSA et qui va se retrouver dans une vingtaine de voitures, de la 307 à ... cette Volvo V50, en passant par les nouvelles Focus, Mazda3, 407, C-Max, et future C4, C5, Picasso, etc.



Développant 136cv et un couple supérieur de 320Nm (qui peut atteindre pendant plusieurs secondes 340nm lors des accélérations ou des reprises), il devrait être le fin du fin de la catégorie. Surtout qu'il sera associé à une filtre à particules (sympathique pour l'écologie) et à une boîte à 6 vitesses (pour un compromis performances/consommation).



Reste les prix, très Volvo, se situant à mi-distance des généralistes (Citroën, Ford, Opel, Peugeot, Renault ou Volkswagen) et des spécialistes (Audi, BMW, Mercedes et Saab).



En tout cas, il rejoint une famille où les ressemblances sont frappantes, surtout de l'extérieur, mais qui ne manque sûrement pas de charme !



Source et photo : L'AutoJournal


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