Société (+ PLUS)

Je suis célibataire, c'est la faute à voltaire

Après les ados, les bobos, voici les solos. Rien à voir avec des agents très spéciaux ou des pilotes d'engins intergalactiques, ceux qu'on appelait il y a peu encore, passé un certain âge, des vieux garçons et des vieilles filles, bref des célibataires. Vous ricanez ? Vous avez tort. Peu de couples constitués en 2003 fêteront leurs noces d'or, il se peut donc qu'un jour ou l'autre, vous aussi fassiez partie de cette catégorie.

Dénombrer les célibataires n'est pas simple, faire leur portrait-robot non plus. Pour l'INSEE un célibataire est une personne non-mariée. En 1999, elle a donc recensé 12,6 % de la population comme correspondant à ce critère, soit deux fois plus qu'en 1962. Réducteur puisque les personnes seules peuvent être des célibataires mais aussi des divorcés, des veufs ou des parents isolés.



Vie à un



Quelle que soit leur réalité, les célibataires seraient entre 9 et 14 millions : une manne pour les marketeurs qui ont fait des « solos » leur nouvelle cible. Le temps où le célibataire vivait sa solitude comme une malédiction est révolu. Aujourd'hui il assume voire revendique sa liberté et son mode de vie ; quant à l'âme soeur il la trouvera, ce n'est qu'une question de temps. Curieux donc de faire de cet état qu'on souhaite passager, une catégorie à part entière. Malin plutôt. Car le solo - enfin celui que visent les vendeurs de tous poils - est un jeune citadin, CSP+(1) avec des besoins spécifiques (les plats surgelés en portion unique par exemple). Il sort et voyage plus que la moyenne et entretient son physique à coup de produits de beauté et soigne son look (sinon comment briser cette fichue solitude)... (suite de l'article en lien)



https://www.lidealiste.com


Imprimé depuis Cafeduweb - Archives (http://archives.cafeduweb.com/lire/3837-je-suis-celibataire-est-faute-a-voltaire.html)