Week-end décisif pour les professionnels du jouet! Alors que l'an dernier les ventes s'étaient envolées dès novembre, les distributeurs ayant mis leurs catalogues en circulation plus tôt que d'habitude et les hypermarchés ayant offert toutes sortes de promotions «choc», elles peinent cette année à décoller. Du moins en région parisienne, la province ayant, semble-t-il, tiré son épingle du jeu grâce à une meilleure répartition des achats de Noël.

«Les Parisiens s'y prennent de plus en plus tard et nous comptons désormais sur ce week-end», reconnaît Olivier Donval, directeur d'un magasin Joué Club. «Une partie des consommateurs attend décembre, surtout à Paris, ou même achète au tout dernier moment», constate pour sa part Eric Le Mélinaire, porte-parole de Toys'R'Us France.



A J-5 de Noël, «les jeux ne sont pas encore faits», ironise un expert du secteur. A fin novembre, l'indice moyen de vente s'élevait à 20 % seulement, selon Jean-Christophe Breuil, président du directoire de Smoby, «contre 40 % en temps normal», de l'avis même de Michel Moggio, président de Hasbro France. Inquiétant, quand on sait que la profession réalise 60 à 65 % de son chiffre d'affaires (2,54 milliards d'euros en 2002, hors jeux vidéo) sur les trois derniers mois de l'année.



Il faut dire que le marché du jouet n'échappe pas à la frilosité des consommateurs français qui déclaraient, dans une étude récente du cabinet Deloitte & Touche, vouloir réduire leurs dépenses de Noël. «Dans le jouet, le panier moyen (NDLR: 367 euros en 2002) est en train de diminuer», confirme Jean-Christophe Breuil... (suite de l'article en lien)



Source : Le Figaro