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Course en sac

Au classement des objets nécessaires et/ou emblématiques de la culture moule, figure en haute position le sac de couchage.

Il s'agit d'une gaine en matière souple rembourrée de matière chauffante. Peu volumineux, on le roule sans problème dans un sac à dos, et on le déroule sans complexe dans les endroits les plus divers, et surtout chez les gens. La vie de crevard nous en apprend maintes fois l'utilité, et le cinéma nous apprend à l'aimer comme un objet culte !



Doté d'une fermeture latérale, le duvet modernise avec charme et astuce le principe de la coquille. Il illustre à la fois la précarité financière de la moule, et son irrépressible besoin de chaleur et de repos. Inclus dans cet habitacle, la moule devient immédiatement reconnaissable.

Au cinéma, Michel Blanc a fait énormément pour l'image de marque de l'accessoire. C'était l'époque où il portait la moustache et jouait les traîne-savates hypocondriaques, et la petite fille chantait : "Je glande un peu partout avec mon sac de couchage, je suis dans tous les coups foireux, tous les naufrages". Viens chez-moi j'habite chez une copine, 1980.

Et pendant que Renaud articulait ces mémorables vers, Michel Blanc installait son campement dans le salon de Bernard Giraudeau... (suite de l'article en lien)



Source : Les Moules


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