La quatrième édition française des Big Brother Awards s’est cloturée le 4 février 2004 par la remise des prix sanctionnant les champions de la surveillance de l’année écoulée.
Pour établir le palmarès Privacy International a réuni un jury de huit personnes: artiste, universitaires, avocats, philosophe et magistrat, certains d’entre-eux représentant le Centre d’études sur les conflits, le Groupe d’information et de soutien aux immigrés (GISTI), la Ligue Odebi, le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature (liste complète en fin de communiqué).
Le jury s’est prononcé pour “honorer” six projets, institutions ou entreprises ayant porté atteinte à la vie privée ou négligé de la protéger, ou pour avoir fait la promotion de la surveillance individuelle ou collective, ainsi qu’un prix “Voltaire” soulignant l’action de résistance d’individus ou de collectifs.
Ce palmarès 2003 retiendra également la décision inédite du jury de décerner un “prix Sarkozy” à Pascal Nègre, président d’Universal Music France. L’an passé, Nicolas Sarkozy avait en effet été déclaré hors compétition pour “dopage et exhibitionnisme”. Pour les mêmes raisons, le jury a exclu Pascal Nègre de la liste des prétendants aux prix Orwell 2003, et décidé de créer ce prix spécial, destiné à récompenser ceux qui usent et abusent, notamment dans les médias, des incitations à la surveillance et aux atteintes à la vie privée... (suite de l'article en lien)
Source : Samizdat.net
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