Après avoir annoncé la naissance en décembre 2001 du premier chat, appelé Carbon Copy, obtenu par clonage, Genetic Savings and Clone une petite entreprise de biotechnologie
a livré sa première cliente !

Julie, une texane, a payé 50 000 dollars (37 000 euros) pour obtenir Little Nicky, chaton tigré aux yeux verts, clone de sa bien-aimée chatte Nicky, décédée en septembre 2003 à l'âge de 17 ans.
«Je ne vois absolument aucune différence entre Little Nicky et Nicky», s'est ecriée Julie en prenant possession du chaton huit semaines.
«Lorsque Little Nicky bâille, je vois deux petits points sur sa langue, comme pour Nicky. Elle aime l'eau comme elle et saute dans la bassine exactement comme Nicky le faisait»,



Suite à l'annonce, en 2001, du clonage du premier chat, Julie avait prélevé quelques cellules sur sa chère Nicky vieillissante et les avait adressées au laboratoire. Puis Genetic Savings and Clone aurait « simplement » suivie la procédure qui a permis de créer, en 1996, la fameuse brebis Dolly : injecter l'ADN d'une cellule de l'animal à répliquer dans un ovule énucléé, transférer l'embryon résultant de cette fusion chez une «mère» porteuse. Le nombre de tentatives nécessaires pour arriver au résultat final n'a pas été divulgué ! En 2001 il avait fallu 82 tentatives pour obtenir le premier clone de chat, Carbon Copy.


Si à l'époque le chaton présentait de nombreuses différences avec «l'original» : les taches n'étaient pas réparties de la même façon sur le pelage. Une analyse génétique, dûment publiée dans Nature, avait permis de prouver que l'animal était bien un clone du chat cloné...


Cependant le millionnaire californien John Sterling qui avait permis la création de Genetic Savings par des généticiens de l'université de Texas A & M par un investissement de 3,7 millions de dollars, attend toujours le clone de sa chienne Missy - le chien resistant, à ce jour, à tout clonage. Et pour l'homme c'est pour quand ?