Ce matin, je me suis retrouvé bloqué dans les bouchons. Rien d'étonnant me direz-vous ! Sauf que j'habite la métropole lilloise et qu'au bout de 3 heures pour faire moins de 3 kilomètres (si si ...), je me suis demandé quel était l'avenir de l'automobile.

Petit rappel des faits. 3H30, début des gros orages sur la métropole lilloise. Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons ... oups, je m'égare. En l'occurence, ce serait plutôt : fait attention aux infiltrations. Bon, j'ai beau râlé, le changement d'une partie de la toiture est prévue. Au-dessus de la cuisine, de la salle de bain et des WC (tout est au rez-de-chaussée).



Bref, revenons à nos moutons, enfin non, à nos affaires, toutes mouillées : je me rends sur Lille pour prendre un TGV direction Paris et là ... malgré mes précautions (et ceux qui me connaissent savent que j'en prends), je me retrouve bloqué. Et oui, le périphérique lillois était complètement innondé. Les voitures se sont retrouvées noyées en quelques minutes (après quelques heures de pluie soutenue quand même).



Pour ma part, arrivé à la gare (en retard), j'essaie d'échanger : plus une place de libre avant la fin d'après-midi. Et voilà comment perdre une demi-journée et surtout des années d'espérance vie dans un stress peu commun. Parce que faire du mollet-flexion pendant 3 heures, c'est vraiment usant psychologiquement. Mais quand on voit les images (oui, celles qui passent à la télévision), on ne se rend pas bien compte.



20 kilomètres de bouchon toute la matinée ... à cet endroit précis, point de passage presque obligé pour se rendre au coeur de Lille, dont la gare.



Et là, camions, motos et voitures étaient à égalité : aucun ne sait rouler dans autant d'eau. Et bien sûr, James Bond n'était pas là pour faire la démonstration de sa future Aston Martin (à moins que ce ne soit une Jaguar, faudra voir le prochain épisode). En effet, vu les changements climatiques et la société de loisir qui s'est constituée, à quand des automobiles amphibies ? En effet, les canaux sont encore relativement pratiquables et cela permettrait de désengorger nos routes qui voient un traffic de plus en plus dense.



A un moment donné, je me disais que la moto était la solution. Bon, je suis le premier à les critiquer pour le non respect des réglementations, la pollution, etc. Mais là, force est de reconnaître qu'elles ne passaient pas non plus.



Alors, dès demain, il serait temps que nos chers constructeurs, voire artisans (qui survivent tout juste) prennent la mesure de la situation et nous sortent des barques à roue !