L'adolescence est une période difficile et les adolescents prennent plus de risques qu'avant ; pensons au film "la Fureur de vivre" avec James Dean et la fameuse scène des voitures que les ados conduisent à vive allure l'une vers l'autre. Des psychologues essaient de répondre à la difficile question de la prise de risques chez les adolescents.

news proposé par : newtoon

10 000 jeunes ont été étudiés à travers le pays : on regardait la consommation de tabac, d'alcool ou drogues et la pratique de relations sexuelles non protégées. On a alors remarqué que l'une des principales raisons pour lesquelles il est si difficile pour les adultes de comprendre les adolescents est déjà que leurs comportements contient un élément d'impulsivité.

Il ne faut donc pas tenter de trouver la raison ou la logique derrières certains de leurs actes : ils les font et c'est tout.

N'importe quel être humain a deux manières de prendre en compte les informations afin de prendre une décision : une manière fondée sur la raison et une autre davantage sur l'intuition. Ces deux modes sont toujours actifs et on privilégiera telle ou telle selon la situation et selon la personnalité de l'individu.

Le problème avec les études antérieures sur la prise de risques chez les adolescents est qu'on les a considéré comme des adultes et on a pris comme hypothèse de base qu'ils raisonnaient avant de prendre une décision.

La dernière étude montre que ce n'est pas le cas : les adolescents sont plutôt réactifs aux circonstances qui impliquent à la fois des risques et d'autres adolescents. Quand les parents demandent après coup : « Mais à quoi tu pensais pour faire une chose pareille ? », l'ado répond souvent : « Je ne sais pas » et il ne ment pas : il l'ignore réellement...

Si vous souhaitez raisonner, vous vous retrouvez, en caricacturant, avec le petit diable sur une épaule qui vous tente et l'ange sur l'autre épaule qui vous donne des raisons d'abandonner. Dans le cadre de l'impulsivité, vous n'avez pas ce débat.

En fait, ce n'est même pas le petit diable qui tente les ados : en mode impulsif, c'est l'image (sociale) qui compte. La bonne nouvelle pour les parents, c'est qu'on peut façonner ces images afin de mieux guider les enfants devant une situation risquée.

La psychologue responsable de l'étude souhaite donner deux conseils aux parents afin d'empêcher que leurs enfants ne favorisent les conduites risquées : Il faut bien sûr d'une part montrer les conséquences négatives de ces prises de risque mais ce n'est pas suffisant, il faut surtout modifier la perception des enfants à propos de ce que les autres (leurs camarades) pensent des gens qui prennent ces risques.

source 1 sciencedaily
souce 2 imaginascience