Dés le stade embryonnaire, les testicules se prépareraient à produire des spermatozoïdes. Selon des chercheurs britanniques, même si les premiers gamètes ne sont fonctionnels qu’à la puberté, la machinerie se mettrait en route bien avant...
![]() |
L’équipe dirigée par Paula Timmons a dépisté l’activité d’un gène particulier, appelé galectine-1, dans les cellules de Sertoli qui plus tard nourriront les spermatozoïdes. Les galectines sont des protéines qui interviendraient dans des domaines aussi variés que le développement embryonnaire, la réponse immunitaire ou l’apoptose (la mort cellulaire). L’étude a été menée sur des embryons de souris et semble indiquer que la mise en place de l'usine à spermatozoïdes est très précoce.
Le nombre de cellules de Sertoli est un très bon indicateur de la fertilité d’un individu. Elles tapissent les tubules séminifères, de petits tubes creux de 250 micromètres de diamètre, où se développent les spermatozoïdes. Chez l'adulte, la fabrication des spermatozoïdes, ou spermatogenèse, nécessite 74 jours environ. 2% des hommes dans le monde présentent un déficit dans la production de spermatozoïdes. Les chercheurs espèrent que le gène de la galectine-1 pourra devenir une cible pour traiter ce type d’infertilité masculine.
Pour autant, la fonction exacte du gène reste inconnue et le point de départ de l’ensemble du mécanisme n’a pas été identifié.
Par Cécile Dumas
Source & infos complémentaires :
Sciences & Avenir
Imprimé depuis Cafeduweb - Archives (http://archives.cafeduweb.com/lire/954-sexualite-precoce.html)