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F1 >> Hors-piste - La FOTA fait tomber Mosley

Max Mosley a payé au prix fort son entêtement à créer un championnat de F1 à deux vitesses en 2010. Mercredi, il y a laissé ses prérogatives de président de la FIA. Qui reconnaît l'existence et le rôle incontournable de la FOTA.

Max Mosley a tout perdu en Formule 1, sauf ses apparences de président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Mercredi, l'avocat britannique de 69 ans, parvenu en 1991 au poste de président de la haute instance qui gère le sport automobile mondial, a abandonné ses fonctions exécutives de président de la FIA, transférées avec effet immédiat au Monégasque Michel Boeri, en qualité de président du Sénat de la FIA. Pour la petite histoire, Michel Boeri était donné favori à la succession de Jean-Marie Balestre en 1991, lorsqu'il avait été doublé, à la surprise générale, par Max Mosley, qui avait mené une campagne aussi discrète qu'efficace.

En clair, Max Mosley n'a plus le moindre pouvoir en F1 et n'occupe qu'une fonction honorifique. Michel Boeri, président de l'Automobile club de Monaco, va décider de tout jusqu'à l'élection d'un nouveau président de la FIA, en octobre prochain, qui ne sera pas Max Mosley, qui a renoncé à se représenter.
Il se refusait à l'admettre, mais Max Mosley avait bien mis son poste dans la balance pour tenter de remporter son bras de fer face aux huit équipes contestataires réunies sous la bannière FOTA (toutes sauf Williams et Force India), qui ne voulaient pas d'un championnat cohabitationniste en 2010, entre d'un côté les équipes « classe éco » ou « low cost », limitées en budget (45 millions d'euros) et sciemment avantagées techniquement, et de l'autre les grands constructeurs. Max Mosley a cédé sur toute la ligne

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