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Le gaz de Moscou identifié

Le portrait qui se dégage depuis lundi du gaz utilisé à Moscou pour libérer les otages -et tuer au moins 113 d'entre eux- devient de plus en plus clair: il s'agirait bel et bien d'un opiacé, c'est-à-dire une substance contenant de l'opium.


A dose limitée, une telle substance endort, ce qui était le but recherché, mais à hautes concentrations, elle peut entraîner le coma et la mort par arrêt respiratoire ou cardiaque.


Le gaz n'a donc pas paralysé, comme les premières rumeurs le laissaient croire. Mais ses effets dévastateurs n'en ont pas moins été singulièrement mal calculés, pour qu'il soit responsable, au moment d'écrire ces lignes, de la mort de 113 otages: "seulement" quatre autres sont décédés par balles, selon le procureur de Moscou, et il est possible que dans deux cas, il s'agisse de balles policières. Huit cents otages étaient détenus par les rebelles tchétchènes au moment de l'intervention, samedi, des forces de sécurité russes. Suite de l' article en lien



Par pascal Lapointe :
Sciencepresse


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