Maudit, le GPL en France ? On finirait par le croire. Après l’avoir encouragé, puis assommé à plusieurs reprises, les pouvoirs publics en vantent aujourd’hui à nouveau les mérites devant des automobilistes désorientés.
Pourtant, tout le monde est d’accord depuis longtemps pour louer ses avantages : l’Etat qui accorde des aides financières, les écologistes qui reconnaissent sa quasi-absence de pollution, les constructeurs qui s’achètent ainsi une bonne image, et les automobilistes qui roulent “écolo” et surtout économique.
Malgré cela, d’atermoiements politiques en règlements absurdes – on interdit d’abord les soupapes de sécurité sur les réservoirs pour finir après quelques drames par les rendre obligatoires, laissant à la charge des utilisateurs la plus grosse part financière de la transformation –, on a quasiment dégoûté automobilistes et constructeurs de s’y intéresser.
De 25 000 véhicules neufs et 30 000 véhicules post-équipés en 1998, on est tombé respectivement à 7 200 et 5 400 en 2001 ! Du coup les constructeurs, qui avaient comme Renault fait l’effort de proposer plusieurs modèles équipés d’origine en usine, lèvent le pied : pourquoi continuer à investir dans des processus de fabrication compliqués qui perturbent les chaînes de montage traditionnelles avec des véhicules plus chers à produire et qui se vendent en tout petit nombre ?
Parmi les français, seul Renault propose des modèles récents (Laguna II, Mégane II, Scénic) à côté de ses Twingo, Clio et Kangoo, tandis que Peugeot se contente de la 406 et du Partner, et Citroën de la Saxo et du Berlingo... Suite de l' article en lien
Par Nicolas Le François pour :
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