IBM soutient fortement son pari lancé sur le "grid computing" qui
consiste à relier de grandes quantités d'ordinateurs de puissance
limitée afin de créer un système disposant de la puissance de calcul
d'un super-ordinateur, mais dont le coût ne représente qu'une fraction
du prix de ce dernier...
Pour l'heure, le "grid computing" a déjà fait ses
preuves dans la recherche scientifique qui utilise ces puissances de
calcul pour résoudre des problèmes par ailleurs assez homogènes, mais
nécessitant des temps de calcul très onéreux. Big Blue a baptisé cette
branche de ses activités "e-business on demand", littéralement
"l'informatique taillée sur mesure", et croit fermement que cette
technologie permettra dans un avenir proche de considérer les ressources
de calcul comme un service, identique à celui fourni par la compagnie
des eaux ou de l'électricité.
Le mot "grid" vient d'ailleurs de celui
qui désigne le réseau national d'énergie ou "electrical grid".
Les
industries de la prospection des ressources énergétiques ont été les
premiers clients à tester le "grid computing". Ils ont obtenu des
résultats positifs, même si leurs besoins se rapprochent beaucoup de
ceux de la recherche scientifique. En revanche, la plupart des
entreprises sont confrontées à de plus modestes problèmes de natures
multiples (gestion de bases de données, chaîne d'approvisionnements),
pour la résolution desquels le "grid computing" n'a pas encore été
utilisé.
Dans ce contexte, le rôle d'IBM sera d'évaluer les besoins et
de former des gestionnaires, alors que les logiciels appropriés seront
fournis par ses partenaires, Platform Computing, Data Synapse, Avaki,
Entropia ou United Devices.
Source & infos complémentaires :
Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique