©

Chicago et Rousseau s'envolent pour Paris

Anthony Kavanagh l'avait toujours dit: si la troupe québécoise de Chicago traversait l'Atlantique, il n'était pas sûr de suivre le mouvement- sa carrière l'appelant ailleurs.

C'est donc Stéphane Rousseau qui le remplacera dans la peau de l'avocat Billy Flynn quand les Véronic DiCaire, Laurent Paquin, Kathleen Fortin, Terra Ciccotosto et le reste de la compagnie monteront sur la scène du Casino de Paris, du 13 février au 11 avril.

En fait, la salle est libre pour nous jusqu'au mois de septembre... mais nous verrons en temps et lieu», souligne Marc Poulin qui, avec son complice Allan Sandler, produit la comédie musicale en collaboration avec Juste pour rire. Par contre, ni Stéphane Rousseau ni Laurent Paquin n'ont encore décidé s'ils passeraient l'été dans la Ville lumière. Le second, en fait, sait déjà qu'il aura, ici, une saison estivale assez chargée- en partie grâce au Festival Juste pour rire.



Quant à Stéphane Rousseau, il n'est pas encore rendu là dans son cheminement «chicagoan». Pour l'instant, il savoure sa décision d'avoir accepté, il y a deux semaines, de monter dans ce train-là. Après avoir hésité un peu, «parce que c'est toujours bien d'hésiter», rigole-t-il. Mais ce rôle de «tombeur, frimeur, crooner» lui plaisait. L'idée de chanter, de danser, de jouer, aussi. Comme celle de repousser encore un peu le moment où les Français lui colleront une étiquette: «Ils m'ont vu arriver avec mon spectacle d'humour. Puis, dans Les Invasions barbares. Maintenant, dans Chicago. Ça va prendre du temps avant qu'ils mettent le doigt sur le bonhomme!» D'ici là, il commence bientôt à répéter- «Demain, paraît-il...»- afin d'être aussi tight que le reste de la troupe le jour de la grande première parisienne.

Car la plupart des autres ont déjà 35 spectacles dans le corps, présentés devant quelque 50 000 personnes. «Il y avait encore de la demande», assure Marc Poulin- qui n'exclut pas que la troupe remonte sur une ou des scènes québécoises après la série parisienne. Où la comédie musicale sera présentée dans une nouvelle traduction, elle, signée par l'humoriste français Laurent Ruquier. On se souviendra que celle de Manuel Tadros a fait, ici, frémir bien des oreilles. D'ailleurs, à la journaliste du Figaro qui avait trouvé «l'ensemble alourdi par une traduction très limite», Gilbert Rozon avait répondu l'été dernier: «Nous avons travaillé en pensant avant tout au public québécois. Pour le spectacle qui sera présenté chez vous, les textes seront écrits par un auteur français.»



C'est en voie d'être chose faite, Laurent Ruquier travaillant déjà à quelques chansons- dont celles que Stéphane Rousseau devra interpréter, afin qu'il puisse rattraper la longueur d'avance prise par le reste de la distribution. Parmi laquelle se trouve un Laurent Paquin qui, au départ, ne savait pas trop s'il poursuivrait lui aussi l'aventure. «Mais j'ai eu la piqûre, dès la première médiatique. Et puis, Anthony Kavanagh m'a dit que je prendrais la pire décision de ma carrière si je n'y allais pas. Lui, me voit très bien faire du cinéma en France.» Si Anthony le dit...



Bref, c'est une trentaine de personnes (chanteurs, danseurs, techniciens et le directeur musical John Gilbert) que les Production Sandler-Poulin amènent en France. Seuls les 14 musiciens du spectacle seront français- «pour des raisons syndicales», fait Marc Poulin.

Cyberpresse.ca

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Discussions
Pas d'avis pour “Chicago et Rousseau s'envolent pour Paris”
Participer à la discussion

Impossible de commenter cet article