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Le Chat s'expose

Consécration pour le félin, prince de l'absurde, et pour son père, Philippe Geluck. Une exposition leur est consacrée aux Beaux-Arts à Paris.

«Il est venu comme ça sous le crayon, et très vite j'ai eu le sentiment que ça allait être important», raconte, toujours aussi épaté, Philippe Geluck. Vingt ans le 22 mars dernier, le Chat, né d'une commande du journal Le Soir, est devenu un monument du cartoon européen. Posée sur deux pattes Pataugas, une silhouette de poire louis-philliparde, délicatement engoncée dans une veste vert colvert et divinement assortie à un noeud de cravate bleu gendarme, une truffe qui aurait passé le week-end avec une porte blindée, un regard louche et deux oreilles sur leurs pointes, tel est le Chat depuis deux décennies. La dramaturgie est économe et sans décors, le phylactère, à double détente et, même si ça se lit de gauche à droite, le non-sens est partout. Le statisme des strips, avec un Chat immuablement face caméra, renvoie à La femme assise de Copi, la fantaisie argentine en moins, le surréalisme belge en plus. Pas opposé à la filiation, Geluck la nuance: «Sa chaisière amusait un public averti, mon Chat plaît autant à l'homme de la rue qu'à l'intellectuel...»



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    Le Chat séxpose jusqu'au 4 janvier 2004 dans la cour vitrée de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris



  • Renseignements : geluck.com

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