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Oxfam, force de frappe solidaire

L'ONG britannique a rompu avec l'amateurisme pour devenir un véritable contre-pouvoir politique, une multinationale de la lutte contre la pauvreté.

Outre-Manche, c'est un cachet, un logo, une marque. En France, c'est encore un gros point d'interrogation. Au mieux, une sorte d'Oani : objet altermondialiste non identifié. Pourtant, Oxfam, ONG de la lutte contre la pauvreté globale, débarque en douceur sur l'Hexagone. Elle vient de demander un statut d'observateur pour deux ans. Elle a pris langue avec une plate-forme, Agir Ici, qui multiplie les campagnes en faveur des pays du Sud. «On prend notre temps, on ne veut pas jouer les rouleaux compresseurs anglo-saxons», glisse Jeremy Hobbs, directeur d'Oxfam International. Mais, bientôt, elle fera partie du décor français des organisations non gouvernementales.



Oxfam est l'une des pointes les plus acérées de la contestation de la mondialisation. Haut-parleur planétaire des sans-voix des pays pauvres et épouvantail numéro un des «global leaders». Institutions internationales, gouvernements et multinationales sont tour à tour épinglés par ses plaidoyers intraitables pour un «commerce juste», ses rapports étrillant «le cynisme» des pays riches sur l'accès aux médicaments des pays pauvres, ou ses campagnes médiatiques au vitriol sur le commerce des armes. «On veut infléchir les règles du jeu globales», résume Kevin Watkins, stratège maison... (suite de l'article en lien)


Source : Libération

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