Dans une étude, publiée cette semaine dans la revue The American Naturalist, des biologistes britanniques avancent que les femelles de certaines espèces de mammifères sont capables de choisir le sexe de leur rejeton, en sécrétant des hormones qui favorisent le chromosome mâle ou femelle.
Jusqu'à maintenant, ce mécanisme n'a pas été observé chez les primates, mais il est possible qu'il subsiste sous une forme atténuée chez l'homme.
L'ornithologue Ben Sheldon, de l'Université Oxford, et le biologiste Stuart West, de l'Université d'Édimbourg, ont d'abord examiné cette question chez des oiseaux et des insectes. Ensuite, ils sont passés à des mammifère de la famille des ongulés: des zèbres, des cerfs, des rennes, des élans, des bisons, des gazelles, des chevaux, et certains types de moutons et de cochons.
Leur constat est sans équivoque: les femelles en bonne santé ont tendance à faire des garçons, et les femelles faibles, des filles. «Cela s'explique par le fait que ce sont des mammifères où le mâle dominant féconde plusieurs femelles, explique M. Sheldon, joint à Oxford. La plupart des femelles ont des enfants, mais peu des mâles. Seuls les mâles ont un risque de ne pas pouvoir transmettre leurs gènes; c'est pour cette raison qu'il faut qu'ils soient forts, et donc que leur mère soit en bonne santé. Qu'une femelle soit ou non en bonne santé, elle aura probablement des enfants.»
Plus d'informations sur le sujet et source : Cyberpresse.ca