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Des traces d'antidépresseurs chez les poissons

La découverte a été annoncée lors du dernier congrès annuel de la Société de chimie et de toxicologie environnementales à Seattle aux États-Unis. Des traces d'antidépresseurs ont été trouvées dans les poissons des rivières du Texas par des chercheurs de l'université Baylor à Waco.

Ces poissons nageaient en aval d'une usine d'épuration des eaux. On peut craindre néanmoins que cette pollution d'un type nouveau ne s'étende à l'avenir.



Des traces de composés actifs de Prozac et de Zoloft ont été repérées dans le foie, les muscles et le cerveau des poissons. Ces résidus médicamenteux se retrouvent dans la chaîne alimentaire après être passés par les toilettes(1), les égouts et les rivières. Selon les toxicologues qui ont mené l'étude, les antidépresseurs auraient un effet psychotrope sur les poissons comme sur les humains. Il les « relaxerait ». Heureusement, les doses trouvées sont très faibles et la consommation de ces poissons ne risque pas de produire d'effets psychotropes chez les humains : « il faudrait vraiment manger beaucoup de poissons pour soigner sa dépression », ironise Bryan Brooks, de l'université Baylor. Une telle découverte soulève toutefois de sérieux problèmes sur le degré croissant de pollution chimique de l'environnement, et ses répercussions éventuelles sur la biodiversité et la santé humaine.



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