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Vibrants adieux : à sa mort, Reagan laisse des traces foireuses.

Né pauvre, surtout d'esprit, en 1911, le petit Ronald finit par comprendre qu'il lui faudrait viser un de ces jobs où on peut exceller avec trois neurones. Il chercha longtemps. Puis un jour, à 15 ans, devant sa maîtresse de troisième année qui lui demandait s'il était vraiment débile ou s'il faisait semblant, il déclara « Je serai président des États-Unis ». La route vers ce glorieux sommet serait longue mais Ronnie s'y engagea avec cet air buté qu'il devait à son infinie bêtise à front de taureau, qui allait justement lui être si utile sa vie durant.

En tournant des séries B, il apprit à réciter sans les comprendre des textes nuls écrits par d'autres, ce qui est indispensable pour faire un bon président. Il travailla ensuite pour la General Electric, comme porte-parole du service des relations publiques. Comme ce nom ne l'indique pas, il y apprit l'importance d'avoir des relations et comment s'y prendre pour mentir au public, toutes choses absolument nécessaires pour réussir en politique.



En 1981, grâce à ses relations, Ronnie débarquait à la Maison Blanche. Le monde entier, ébloui, découvrit alors un homme hors du commun, un homme complet comme on n'en avait plus vu depuis la Renaissance. Art, science, philosophie, littérature, politique Ronnie touchait à tout. Il est vrai qu'il était mauvais en tout mais la perfection n'est pas de ce monde. Et plutôt que de faire la fine bouche, rappelons ici quelques-unes de ses plus importantes contributions.



Aux sciences, d'abord. Comment oublier cette maxime si profonde que, 24 ans plus tard, les écologistes, n'ont toujours pas fini de la méditer : « Les arbres provoquent plus de pollution que les automobiles » (1980). Ou la finesse de ses observations géographiques. Lors d'un voyage au Brésil, en 1982 : « Je lève mon verre au peuple bolivien ». Ou après un voyage à Venise « Le printemps a dû être très dur là-bas, toutes les rues étaient inondées ». (1987) Son apport à la science politique a été décisif. Avant lui, les philosophes croyaient qu'il y avait trois types de politiciens ceux qui pensent et agissent ; ceux qui pensent, mais n'agissent pas ; ceux qui agissent, mais ne pensent pas. Reagan, marionnette de son entourage, leur fit soupçonner qu'il y en avait peut-être quatre. (...)



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