Pendant que les robots américains continuent de rouler sur Mars, la sonde européenne, beaucoup moins médiatisée, n'en accumule pas moins les informations capitales. Dont celles qui accroissent les chances de trouver de la vie sur Mars...
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On parlait en mars dernier de ce méthane détecté dans l'atmosphère martienne par cette sonde européenne, Mars Express. Les plus enthousiastes avaient tout de suite souligné que ce méthane pouvait avoir une origine biologique –même les bactéries éjectent du méthane– mais les plus prudents avaient rappelé que des poches géologiques contenant du méthane, et éjectant du méthane dans l'air, ça existe aussi sur Terre, et ça n'a rien à voir avec de la vie.
Sauf que les indices deviennent de plus en plus intéressants. C'est dans trois régions de la basse atmosphère parmi les plus riches en vapeur d'eau que les concentrations de méthane les plus élevées ont été détectées. L'annonce a été faite lundi par l'Italien Vittorio Formisano, scientifique en chef du spectromètre planétaire Fourier de la sonde européenne, au cours d'un congrès international consacré à la planète Mars et organisé par l'Agence spatiale italienne.
L' article intégral par pascal Lapointe pour:
Sciencepresse