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Interim: la machine a trier!

Rencontre avec Guillaume, ancien directeur d’une boîte d’intérim. Il découvre l’envers du décor : un univers impitoyable, qui marche pourtant à l’affectif. Avec l’actionnaire au bout de la chaîne...

Lui a commencé par labourer le terrain. Comme commercial. A démarcher sur les chantiers, distribuer sa carte de visite aux gars, participer à la «guerre des prix». Aux patrons, il promet : «Ce plombier-là, je vous le fais 10% moins cher que Adecco.» Et au plombier, il laisse miroiter une augmentation, des places de cinéma, les avantages du Comité d’entreprise, les cadeaux de Noël, la prime de rentrée, etc. Ne pas croire, surtout, que tous les intérimaires sont convoités pareil. Dans cette bataille entre agences, se joue une clientèle bien particulière : les aristocrates de l’intérim. Les professionnels qualifiés, menuisiers, couvreurs, électriciens, etc. «Je les appelle les ‘mercenaires’. Ils font monter les enchères. A 40-50 ans, ils savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils valent, ils partent ailleurs pour 1 F de plus. Par exemple, si on a une offre de charpentier, il faut le chercher. Tandis que pour manutentionnaire, à midi, on a quarante bonhommes.»



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