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Vers l'ordinateur moléculaire ?

Suzanne Sirois, spécialiste en chimie computationnelle et informatique au
Département de chimie de l'Université du Quebec a Montréal, développe un
modèle qui remplacerait, dans les ordinateurs, le langage binaire par des
structures de réseaux de liaisons hydrogènes. La capacité de calcul d'un tel
ordinateur serait largement décuplée comparée aux ordinateurs actuels, à
base de silicium...






En effet, les liaisons hydrogènes fonctionnent comme un réseau de neurones.
Or, la simulation de réseaux de neurones permettant de traiter l'information
de manière distribuée, les calculs peuvent etre faits en parallèle et ainsi
traiter des correlations non-lineaires entre les différentes données. De ce
fait, un ordinateur moléculaire pourrait executer plusieurs taches en même
temps, en plusieurs endroits du réseau.

Pour l'instant, la chercheuse travaille sur le modèle théorique, qu'elle
nomme chimie cognitive et qui orchestrerait le fonctionnement d'un tel
ordinateur. Son travail consiste donc à trouver les règles qui régissent la
cognition moléculaire, tant aux niveaux physique, non-physique,
qu'environnemental. Les résultats seront ensuite appliqués aux liaisons
hydrogènes, à la base de son ordinateur moléculaire.


Si ce type de recherche est bien établie aux Etats-Unis et en Europe, elle
est plus timide au Canada. Suzanne Sirois pense que le retard peut
s'expliquer par la nouveauté du concept : "Ce mode de recherche brise des
barrières, des préjugés et redefinit la conception de la réalité".



Source & infos complémentaires :
Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique

Ambassade de France au Canada

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