Par Régine LAMOTHE
PARIS (AFP) - Construire un musée autour d'une collection de près de 3.500 objets, "c'est unique aujourd'hui pour un architecte et c'est un rêve dangereux", confie dans un sourire Jean Nouvel, maître d'oeuvre du Musée du Quai Branly dédié aux Arts premiers, qui ouvre ses portes le 23 juin à Paris
"C'est une collection exceptionnelle de près de 3.500 objets et les objets qui sont ici, sont accueillis avant d'être exhibés", explique l'architecte, guide pour l'AFP d'une lente déambulation sur les plateaux des collections foisonnantes d'Afrique, d'Asie, d'Oceanie et des Amériques.
mardi 20 juin 2006, 7h47
Le "rêve dangereux" de Jean Nouvel, muséographe des Arts premiers
Par Régine LAMOTHE
PARIS (AFP) - Construire un musée autour d'une collection de près de 3.500 objets, "c'est unique aujourd'hui pour un architecte et c'est un rêve dangereux", confie dans un sourire Jean Nouvel, maître d'oeuvre du Musée du Quai Branly dédié aux Arts premiers, qui ouvre ses portes le 23 juin à Paris
"C'est une collection exceptionnelle de près de 3.500 objets et les objets qui sont ici, sont accueillis avant d'être exhibés", explique l'architecte, guide pour l'AFP d'une lente déambulation sur les plateaux des collections foisonnantes d'Afrique, d'Asie, d'Oceanie et des Amériques.
"Tous les objets qui sont là peuvent continuer à exister en étant chez eux si c'est possible, un peu comme dans une maison", insiste l'architecte, lauréat en décembre 1999 du concours international de maîtrise d'oeuvre pour la construction de ce musée inspiré par le collectionneur et défenseur des arts premiers, Jacques Kerdache.
"J'ai fait un territoire avant de faire un bâtiment (...), annonce Jean Nouvel, on va dans ce territoire de découverte, on suit un chemin initiatique qui va prendre différentes ambiances de lumière colorées d'images, de sons, et on arrive dans le +trésor+, la galerie des esprits". "On est au milieu de quelque chose qui est protégé et silencieux", résume-t-il à voix basse en pénétrant ce qui l'appelle "le Saint des Saints", annoncé par deux phrases indéchiffrables des écritures "qui n'ont pas trouvé leur Champollion" et marquent symboliquement le début du mystère
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Le "rêve dangereux" de Jean Nouvel