On parle beaucoup actuellement des biocarburants afin de ralentir le réchauffement climatique. Mais qu'en est-il de l'impact de l'utilisation des biocarburants sur notre santé ? On en profite pour faire un petit point sur les biocarburants en général.
Avant de se lancer dans l'actualité sur les biocarburants et la santé, il nous semble pertinent d'écrire un petit résumé sur le thème de biocarburants.
Comment fabrique-t-on du biocarburant ?
On peut distinguer le bioéthanol et le biodiesel. Le bioéthanol est tout simplement produit par fermentation des sucres des plantes céréalières (blé, maïs…), de la betterave et de la canne à sucre : cela produit de l'éthanol, de l'alcool en fait. Il est est additionné à l’essence. Quant biodiesel ou biogazole ou encore diester, il est obtenu par extraction de l’huile des plantes oléagineuses (colza, tournesol, palmier, soja…) et est ajouté au gazole : c'est de l'huile, le plus souvent mélangé avec du pétrole (diesel).
Qu'en est-il des émissions polluantes de ces carburants ?
En terme de dioxyde de carbone (CO2), les biocarburants ont un bilan inférieur à celui des émissions des véhicules classiques (essence, gazole). Il faut reconnaître que le transport, grand consommateur d’énergie, est la première source d’émissions de gaz à effet de serre.
Dans quelle proportion les biocarburants peuvent-ils améliorer la donne ?
L’utilisation de diester à la place du gazole permet une réduction de 75 % des gaz à effet de serre émis au cours de l’ensemble du cycle de vie du carburant, de sa production à sa combustion. Celle du bioéthanol à la place de l’essence permet une réduction de 60 %. On argumente souvent aussi que les plantes développées pour le biocarburant absorbe le CO2 créé lors de la combustion dans les moteurs. Une sorte d'équilibre s'établirait...
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[Actualité rédigée par science]