Peut-être vivez-vous sur l’ancien site d’une usine, dans un bâtiment réhabilité ? Comment cela se passe-t-il ?
"L'expression friche industrielle, selon Wikipédia, désigne toute zone qui a antérieurement abrité une ou plusieurs activités industrielles où cette activité a cessé, que cette zone soit publique ou privée, que les bâtiments, machines ou infrastructures soient ou non encore présentes, qu'elle appartienne à une société existante ou ayant fait faillite, que son propriétaire soit connu ou non."
La réhabilitation d’une friche pour une commune par exemple n’est pas chose facile, elle se fait au cas par cas et il faut être certain qu’elle corresponde à un besoin réel sinon elle redeviendra friche.
Les friches industrielles, conséquences de la désindustrialisation, contribuent à dévaloriser l’image des vieilles zones industrielles, elles ont parfois été squattées par des artistes qui ont quitté les centres des villes pour rencontrer les ouvriers chômeurs et sont devenues des lieux de créativité.
Pour réhabiliter une friche il faudra démontrer :
- Le patrimoine historique qu’elle représente.
- La maîtrise des coûts financiers.
- Sa facilité d’accès, routes, autoroutes, parkings.
- L’originalité de sa création afin qu’elle ne fasse pas doublon avec un autre établissement de même type.
Et il y a toujours des surprises liées à la démolition et/ou à la mise en conformité des lieux, dépollution, sécurité, désamiantage.
Soit la friche réhabilitée retournera à l'industrie, soit elle deviendra une zone d'habitations, soit un lieu culturel.
Dernier brin de toilette avant l’inauguration le 4 octobre 2007 de la Halle SNCF à Arles Photos Pasfrevin
« Concilier patrimoine et modernité en croisant architecture contemporaine et sauvetage de bâtiments historiques tel a été le parti pris du projet. »
Cette conclusion peut s'appliquer à toute réhabilitation de friche industrielle témoin du passé.
L'usine à Istres
Le Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix
La gare d'Orsay
Manufacture des tabacs à Lyon