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"Je l'aimais" pas du tout !

Hier, jeudi, j'avais décidé de ma faire une après midi cinéma avec deux toiles au programme "Je l'aimais" puis "Le Secret de Moonacre"

Donc d'abord "Je l'aimais" de Zabou Breitman d'après le roman du même nom (et non éponyme, j'ai vérifié la définition exacte du mot; utilisé me semblait-il à tort et à travers) d'Anna Gavalda.

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Anna Gavalda, généralement j'aime bien ce qu'elle écrit et notamment j'ai adoré "Ensemble c'est tout" mais "Je l'aimais" je ne l'avais pas lu - manque de temps et surtout on m'avait signalé que ce n'est pas du tout de la même veine que ses autres romans.

Peut-être aurais-je dû le lire avant cela m'aurait évité 1h52 minutes d'ennui interminable.

Pour résumer vite fait, un beau père raconte à sa bru, que son fils vient de quitter, qu'en fait c'est une chance pour elle; le tout en prenant exemple sa propre vie. Marié, il est tombé éperdument amoureux d'une autre femme - et même tombé amoureux pour la première fois de sa vie - il va vivre une relation passionnée avec elle, mais ne saura franchir le pas rendant ainsi malheureux le trio, sa femme, son amante et lui même.

S'il avait choisi de partir avec son amante, elle et lui auraient été heureux; et peut-être que sa femme aussi l'aurait été dans les bras d'un autre homme. Par peur, par conformisme, il a fait 3 malheureux, contre 2 voir 4 personnes heureuses s'il avait osé.

Histoire "simple" et qui aurait pu donner un beau film, mais Zabou Breitman nous offre un film long, plat, morne, mièvre, vide, lourd. A peine 5 minutes après le début du film je n'avais qu'une envie, PARTIR. Mais je suis resté, espérant un mauvais départ, mais c'est resté mauvais jusqu'au bout.

Nous étions une quizaine dans la salle, trois spectateurs sont partis au milieu du film, j'ai fait l'effort de rester, je ne sais toujours pas pourquoi ...


Daniel Auteuil, le beau père, pire encore que dans "Les sous doués passent le bac", c'est pas peu dire. Florence Loiret-Caille, la bru garde la même expression du début à la fin - du copié-collé tout au long du film. Enfin Marie-Josée Croze, l'amante, même chose que pour la bru, avec cependant sa "jolie plastique" seul intérêt de ce film.

C'est idiot de ma part, mais pour une fois j'aurai dû faire confiance à la critique de Libé.

J'oubliais, à moitié endormi par ce film, une sonnerie de téléphone m'a fait sursauter. Daniel Auteuil recevait un appel ...

En sortant, j'étais tellement dépité que je suis rentré directement, pas de second film - ce sera pour une autre fois. Ceux sont des "oeuvres" comme celle là qui me font fuir les salles de cinéma, l'impression de perdre son temps. Au moins à la télé on peut fermer le poste sans le moindre regret et se plonger dans un bon roman.

Vous avez compris je crois, contrairement à Pierre (Daniel Auteuil) je ne l'ai pas du tout aimé.

Teki

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