Les gros 4 X 4 rutilants, avec des taux d'émission de CO2 monstrueux, sont toujours autorisés à circuler dans les ruelles du Rocher. Mais dans le quartier, comme autrefois, les éboueurs utilisent désormais une charrette de 1890, tirée par deux puissants et magnifiques percherons. Des chevaux de travail qui ne ménagent pas leur peine, par une température qui frisait hier les 40 degrés au soleil sur la place du Palais.
Le groupe Yves Rocher, multinationale de la cosmétique, ne fait pas dans la philanthropie. Il exploite une main-d'oeuvre à bon marché notamment au travers de ses filiales implantées en Afrique. Mais quand les ouvrières relèvent la tête, le groupe met tout simplement la clef sous la porte.