Jouet traditionnel ou sport extrême, source de croyances ou arme de guerre, support artistique ou outil scientifique... les facettes du cerf-volant sont multiples. Du Japon au Guatemala, la découverte d'un fabuleux patrimoine...
Dès sa naissance, le cerf-volant s'est vu attribuer des vertus magiques. On l'employait pendant les cérémonies religieuses, surtout lors de rites agraires, au printemps et à l'automne. A Bali, à la saison du renouveau, on invoquait la protection des dieux sur les cultures en fixant des arcs sonores à l'armature : la musique devait charmer Dewi Sri, la déesse de la Fertilité, afin qu'elle descende sur terre et répande ses bienfaits sur les rizières. En Chine, après les récoltes, des actions de grâce étaient rendues en attachant le premier sac de riz recueilli à un cerf-volant qu'on lâchait dans les airs.
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En Extrême-Orient comme en Amérique latine, le cerf-volant fait toujours partie intégrante de la culture. Au Japon, chaque création met à profit des techniques consacrées, de l'art de l'estampe à la fabrication du papier, en passant par la calligraphie. Ces sculptures volantes transmettent aussi les souvenirs collectifs, images, légendes et symboles issus de la tradition. A l'occasion des grandes fêtes, l'une des fonctions du cerf-volant est de préserver l'identité culturelle.(...)
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Janvier
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Geomagazine