Etes-vous plutôt Palm ou Pocket PC ? C'est en ces termes que va sans doute bientôt se poser la question des PDA, les ordinateurs de poche.
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Après des années de domination, le célèbre Palm Pilot, ce petit agenda électronique à tout faire qui tient dans la poche, voit son monopole ébranlé par l'arrivée d'un challenger qui n'est pas n'importe qui puisqu'il s'agit du géant Microsoft. Palm vient de se scinder en deux : d'un côté, une entreprise pour continuer à fabriquer des terminaux et, de l'autre, une division logiciel pour tenter de conforter la position du système d'exploitation Palm OS.
Plus de 20 millions de Palm seraient en circulation dans le monde. Mais les parts de marché de Microsoft ,qui s'élève à environ 20% sur ce secteur, ne cessent de croître.
Microsoft ne fabrique pas de matériel. Simplement, il a eu l'idée de faire ce qu'il fait de mieux : des logiciels. Le système d'exploitation Pocket PC, sorte de Windows pour ordinateurs de poche, équipe aujourd'hui toute une famille de petites machines adorables signées Compaq, Toshiba ou Hewlett Packard.
En face, Palm n'a pas voulu céder aux sirènes de l'hégémonie Windows. Il continue d'améliorer son logiciel Palm OS qui tourne sur plus de 80% des assistants numériques du marché. Mais on sent que le vent est en train de tourner. Palm semble de plus en plus faire cavalier seul.
Les Pocket PC de la veine Microsoft sont chers (entre 450 et 750 Euros) tandis que les Palm et consorts sont en train de devenir des produits presque bon marché (200 à 550 Euros). D'ailleurs, pendant les fêtes de fin d'année, les consommateurs l'ont bien compris puisqu'ils ont privilégié le Palm et son clone Handspring plus que les Pocket PC.
L'affaire se résume peut-être à ces deux images tirées des campagnes de promotion des uns et des autres : d'un côté Bill Gates présentant son Pocket PC, sorte de quintessence de l'informatique nomade, et, de l'autre, Claudia Schiffer arborant fièrement un Palm à son nom qui ne fait peut-être pas papa-maman mais qui au moins est facile à utiliser...
Par Jérôme Colombain pour
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Radio-France