Chapeau! IBM continue le développement de son projet baptisé eLiza. Objectif? Concevoir une machine qui pourrait se réparer elle-même en cas de panne. Dernier ajout dans cette ligne de produit, le "Director 3.1"...
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Cette technologie, revendique IBM, permet de tester non seulement le matériel, au travers l'interrogation d'un certain nombre de registres d'états (des points de tests logiciels), mais localise les pannes et peut produire de lui-même un e-mail pour commander des pièces de rechange.
Le système est également capable de s'auto-configurer, et d'indiquer à l'utilisateur quand il approche de l'asphyxie. A l'image du mythique ordinateur de 2001, Odyssée de l'espace, le logiciel serait également capable de détecter des dysfonctionnements à l'avance, et de contacter un technicien de maintenance.
IBM annonce que, grâce à cette infirmière informatique révolutionnaire, le coût d'exploitation de ses serveurs pourrait chuter de 80%, tout en augmentant leur durée de vie. Au total, les entreprises de taille importante pourraient réaliser des économies exceptionnelles, ce qui ramènerait leurs frais financiers à un niveau tel que le surcoût initial (par rapport à des serveurs équivalents de chez Dell) serait complètement absorbé.
IBM crée un nouveau marché, celui de la e-santé. Nous aurons bientôt des e-firmières en Open Source, des e-internes vêtus de logiciels blancs, des e-pitaux pour les cas graves nécessitant une opération, et peut-être une e-sécurité sociale pour venir en aide aux serveurs nécessiteux. Les e-pharmaciens délivreront des e-suppositoires de silicium, mais uniquement sur e-ordonnance envoyée par e-mail et certifiée par PGP. Et... il y aura peut-être des e-psychiatres pour les ordinateurs malades du CPU, à l'instar de ce qu'avait prévu Arthur C. Clarke dans son célèbre roman.
Par Vincent Habchi pour :
Silicon