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La Terre sera-t-elle demain un paradis perdu ?

Partout, l'homme exploite, souille et détruit. La beauté originelle disparaît dans le béton comme les gêneurs de la Mafia. Les ultimes trésors de faune et de flore sont en danger. La forêt d'émeraude : Arbres géants enguirlandés de lianes ; avec des millions d'espèces d'insectes ; des poissons, des reptiles, des oiseaux et des mammifères. L'immensité de l'Amazonie reste un prodige: elle ne suffit plus à la préserver de la violence des hommes ...


L'Amazonie... On l'appelle aussi « le Pays des Mille Rivières ». Certains disent : l'« Eldorado ». Ou « la forêt d'émeraude ». Pour l'ignorant, c'est l'« Enfer vert » : en vérité, un paradis de branches et de feuilles, hanté de millions de rêves... Des arbres hauts de 30 à 50 mètres, dont certains semblent éclaboussés de fleurs. Un dédale d'eaux fertiles, dont le niveau varie en certains endroits de 10 mètres entre l'étiage et la crue. Le refuge d'espèces végétales éclatantes ou discrètes, d'animaux fulgurants ou camouflés, dont les naturalistes n'ont recensé et décrit qu'une infime partie...







Mais cet océan de branches ornées d'aras multicolores risque gros. Inquiétude des admirateurs du papillon morpho bleu, du singe hurleur à la face écarlate ou de l'ocelot furtif... Les autorités du Brésil pourraient adopter, en catimini, un plan de « mise en valeur » qui, s'il était appliqué, livrerait dans les décennies à venir près de la moitié de l'écosystème aux pelleteuses et aux tronçonneuses.


Au Brésil, ça va mal, mais la situation n'est pas plus favorable dans les autres pays amazoniens : Guyane française, Surinam, Guyana, Venezuela, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie... Grandes compagnies avides de bois, de pétrole ou de minerais, chercheurs d'or qui polluent avec le mercure de leurs amalgames, paysans misérables en quête de terres, riches latifundistes désireux d'étendre encore leurs pâturages à vaches : la plus vaste et la plus généreuse forêt tropicale du globe disparaît en fumée ou sous les coups des défricheurs et des bûcherons. Inutile d'accuser un pays particulier : le désastre est multiple. Nous autres Français ne sommes pas plus soucieux de protection que les pauvres. Incapables, dans notre Guyane, d'imposer le parc national que nous avons promis depuis belle lurette à la communauté internationale.
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nouvelobs

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