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Contraceptif masculin

Des chercheurs britanniques ont découvert par hasard un nouveau contraceptif masculin, qui pourrait se retrouver sur le marché d'ici quelques années si les tests s'avèrent concluants...





Spermatozoïde

A l'origine, le médicament servait à soigner les patients atteints d'un trouble rare du métabolisme, appelé maladie de Gaucher. En effectuant des tests sur des souris, Frances Platt, biochimiste à l'Université Oxford, au Royaume-Uni, a remarqué que le N-butyldeoxynojirimycine (NB-DNJ) rendait les mâles infertiles. Elle a observé les souris à qui on avait donné du NB-DNJ au microscope et s'est aperçue que le composé déformait leurs spermatozoïdes des souris, qui avaient la queue enroulée autour de la tête. Ainsi handicapés, les spermatozoïdes éprouvent alors beaucoup de difficultés à rejoindre l'ovule et quand ils y parviennent, ils sont alors incapables de le fertiliser.


Frances Platt a noté qu'après avoir été absorbé, le médicament agit rapidement et ne présente pas d'effets secondaires. Son action contraceptive n'est pas irréversible. Les chercheurs décrivent les résultats de leurs travaux dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences du 10 décembre.



Une fois le traitement interrompu, la fertilité des souris mâles revient dans un délai de trois semaines, parce que leurs spermatozoïdes ne vivent pas plus de 21 jours. Frances Platt parle plutôt de 40 jours chez l'homme.



Par Aurélie Deléglise pour :
Cybersciences

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