Des astronomes de l'Université de Liège viennent de confirmer la présence
de molécules organiques complexes dans les comètes. Outre une meilleure
compréhension de ces astres chevelus, ces nouveaux résultats nous apportent de précieuses indications quant à l'origine de la vie sur Terre...
En avril 1997, la comète Hale-Bopp passe près du Soleil et offre a ses observateurs terrestres une exceptionnelle brillance. Occasion saisie par une équipe d'astrophysiciens liegeois pour observer et detecter la présence de l'isotope lourd de l'Azote au sein des glaces cometaires.
Après s'etre équipée d'un nouveau spectrographe a haute résolution (UVES),
l'équipe liegeoise attendra l'automne 2002 et le passage visible d'une nouvelle comète pour confirmer ces resultats. L'étude moléculaire de ces comètes ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension du Système Solaire.
En effet, les comètes reflètent la composition physico-chimique des régions extèrieures à la Nebuleuse Solaire telle qu'elle l'etait il y a
4.5 milliards d'années -date de formation du Système solaire.
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Cette très faible évolution moleculaire s'explique par l'environnement très froid des confins du Systeme solaire qui ont abrité les noyaux des comètes.
L'autre conclusion intéressante de cette découverte liegeoise ravive le débat sur l'apparition de la vie sur Terre. Nous savons que, durant leur enfance, les planètes ont été bombardées par des comètes. Or, nous
découvrons aujourd'hui la présence de molécules organiques complexes au
sein des comètes. Ces molécules telles que le sucre et les acides aminés sont une condition de l'apparition de la vie sur Terre. Si le lien entre ces differents constats n'est pas exclusif, il conforte l'hypothèse de la
contribution des comètes à l'apparition de la vie sur Terre. Affaire à suivre...
Source & infos complémentaires :
Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique