Galileo est mort. La sonde américano-européenne est allée, tel que prévu, s'écraser dimanche dans l'atmosphère de Jupiter, mettant ainsi fin à la mission interplanétaire la plus fructueuse de l'histoire...
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"S'écraser dans l'atmosphère" sonne étrange à l'oreille, mais c'est bien ce dont il s'agit: Jupiter n'est pas une planète rocheuse, comme la Terre ou Mars, mais une gigantesque boule de gaz (1400 fois le diamètre de la Terre). Et comme toute boule de gaz qui se respecte, plus on descend profondément à l'intérieur, plus la pression augmente. Jusqu'à ce que la petite sonde finisse par heurter, littéralement, un mur. A la vitesse record de 173 000 kilomètres à l'heure...
Mission fructueuse: Jupiter, son atmosphère, ses tempêtes, sa composition chimique (pour l'heure, la conclusion est que cette planète contient trop d'éléments lourds pour s'être formée à partir du même nuage de gaz que le Soleil) et ses particules chargées d'électricité, n'avaient jamais été scrutées d'aussi près. Ses quatre plus grosses lunes -Ganymède, Io, Europe et Callisto- ont dévoilé quantité de détails sur leurs géographies, leurs champs magnétiques dont on ne s'explique pas qu'ils soient si puissants, leur composition chimique, leur glace -et, dans le cas d'Europe, la possible présence d'eau sous la glace...
L' article complet par pascal Lapointe pour:
Sciencepresse