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Sida: en faisons-nous assez ?

L'Organisation mondiale de la santé a profité de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre, pour annoncer un nouveau programme d'aide visant à fournir à 3 millions des plus pauvres de la planète les médicaments nécessaires...







Pendant que, dans certains coins du globe, des programmes de prévention rappellent qu'avant même d'en arriver aux médicaments, il est possible d'accomplir des miracles si on se donne la peine de diffuser de l'information...


L'exemple le plus souvent cité est celui de l'Ouganda: de vigoureux programmes de prévention doublés d'une implication du gouvernement –phénomène rare– ont permis, en 12 ans, de faire dégringoler le nombre de nouvelles infections. Pendant que le Zimbabwé frôle les 30% d'infections, l'Ouganda est passé sous la barre des 10%.


L'Inde est également à l'avant-garde, encore que, dans son cas, les tabous religieux et l'inconscience des gouvernants n'ont jamais eu le même poids que dans certains pays d'Afrique.


Quant à la Chine, on s'interroge sur ce qui s'y passe vraiment: elle aurait à présent 1,5 million de sidéens, et le nombre de nouvelles infections aurait grimpé de 30% depuis trois ans, selon l'Onusida. Or, comme l'information n'a jamais été la force de ce gouvernement, on craint le pire. Ce n'est que cette semaine, toujours à l'occasion de la Journée mondiale du sida, que le premier ministre chinois est devenu le premier haut dignitaire de son pays à visiter des sidéens dans un hôpital. Un grand pas en avant, mais qui rappelle la longue marche qui reste à faire...



L' article intégral par pascal Lapointe pour:
Sciencepresse

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