Vous ne supportez pas ces sapins, ces guirlandes et ces angelots commerciaux qui fleurissent dans les villes? Moi non plus. Mais selon une étude phénoménologique de l'Université de Lausanne, nous sommes très minoritaires.
J'ai vu trop de crèches, trop de boules, trop de bougies, trop de sapins, trop d'angelots, trop d'étoiles, trop de santons, trop de couronnes, trop de cabanons. Les kilomètres de guirlandes ondoyantes me donnent la nausée.
Je crois que je suis allergique aux marchés de Noël.
Ces animations urbaines, apparues en Suisse romande il y a une bonne dizaine d'années, connaissent actuellement un véritable boom. Au point de susciter des études scientifiques.
Des étudiants en tourisme de l'Université de Lausanne se sont penchés sur la phénoménologie des marchés de Noël pour en dresser un état des lieux* et viennent de publier leur étude.
Déguisés en Pères Noël, ils ont débarqué l'an passé au marché de Montreux, questionnaires au poing, pour interroger les clients. Parmi les résultats récoltés, ils ont noté un public légèrement plus féminin (58%) que masculin, âgé en moyenne de 26 à 45 ans. Son taux de satisfaction s'est révélé très élevé: 92% des visiteurs ont souligné l'aspect chaleureux de la fête et 80% son côté féerique... (suite de l'article en lien)
Source : Largeur.com