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Ce n'est pas une hypothèse, c'est une réalité

Sur fond de conflit entre les chercheurs et le gouvernement français, l'expérience de Steve Olivier à l'université de Manchester risque de faire grincer des dents : avec sept collègues britanniques, il a mis au point un robot capable d'élaborer des hypothèses, de conduire des expériences, puis de confronter hypothèses et résultats pour échafauder d'autres propositions et les vérifier.

En bref, un robot-chercheur qui ne se rebellera pas contre son ministre.




«L'idée est d'élaborer un modèle informatique et de lui fournir un ensemble de connaissances», raconte Steve Olivier. Son engin est d'ores et déjà capable de déterminer la fonction de différents gènes de la levure de boulanger. «Nous avons comparé avec ce que font les vrais chercheurs en termes de rapidité, de coût des matériaux utilisés, explique Olivier. Le robot fait aussi bien que l'homme.»



Pour l'instant, le robot n'a fait que retrouver des fonctions génétiques connues. «Mais nous pensons parvenir à lui faire découvrir des choses inconnues. Dès lors que le chemin qui conduit à une découverte est tracé, un robot peut le suivre.» La recherche pharmaceutique pourrait ainsi gagner du temps dans la mise au point de nouvelles molécules.



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