Comment échapper à cette marée rose, réplique (tellurique ?) française & régionale des élections législatives espagnoles. Néanmoins, derrière le bilan national catastrophique pour le gouvernement, le chef de l'Etat et la droite en général, il faut se rendre compte que le paysage politique n'a pas été bouleversé.
Certes, la quasi totalité des régions sont passés à gauche. De plus, toutes les têtes de liste de droite ont été facilement vaincues. Mais il ne faut pas oublier qu'en parallèle, les élections cantonales ont permis à la droite de conserver ma majeure partie des conseils généraux et que nombre de ministres ont été élus : Nicolas Sarkozy, Dominique Perben et Dominique Bussereau au premier tour, Patrick Devedjianet le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat Henri Plagnol au seonc.
Alors, qu'en est-il vraiment ? Fallait-il absolument gagner les régions ?
Dans les faits, une analyse économique indiquent que le poids des conseils généraux est plus important que celui des régions. Néanmoins, nombre de postes budgétaires sont "gelés", ce qui laisse moins de marge de manoeuvre qu'à l'échellon régional.
De plus, être président d'un conseil général, aussi important que cela soit dans les faits, est sans aucun doute moins prestigieux que la présidence d'une région. Surtout dans cette période de forte décentralisation.
Quelques chiffres enfin pour donner un aperçu des élections :
- 20 régions sur 22 ont été gagnées par la gauche
- 518 cantons sur 2034 ont été pourvus dès le premier tour
- 90% des conseils généraux n'ont pas basculé