Quel est le point commun entre la basilique Saint François d' Assises, les œuvres du peintre Canaletto et d’antiques ouvrages ou de très vieux tissus ? Aucun a priori, sinon que la recherche européenne s’y intéresse de près...
La basilique Saint François d’Assises, sérieusement endommagée par un tremblement de terre en septembre 97, a ainsi bénéficié d’un matériau de pointe, un alliage de nickel et de titane, pour renforcer sa stabilité...
Ce matériau élastique fait partie des « alliages à mémoire de formes » qui ont été utilisés dans l’armée, l’aérospatiale, la construction, mais aussi en médecine dentaire.
Un autre projet, SAVE ART, applique aux vieux livres, textiles et antiquités en général, une méthode de conservation écologique. Pour tuer les parasites qui risquent d’endommager ces objets, des chercheurs ont mis au point un outil qui réduit la quantité d’oxygène à presque zéro. Une technique qui permet d’éviter l’utilisation de pesticides potentiellement toxiques pour l’homme.
Quant au peintre italien Antonio Canal, plus connu sous le nom de Canaletto (1697-1768), il ne s’attendait sûrement pas à ce que ses tableaux servent un jour à reconstituer le climat et les marées de Venise. Grâce à l’utilisation de la camera obscura, composée d’une lentille et d’un miroir, Canaletto reproduit dans ses peintures l’exact niveau des marées de la ville.
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Ces trois projets ont reçu le soutien financier de l’Union européenne.
Par Cécile Dumas
Source & infos complémentaires : Sciences & Avenir