Irrésistiblement, insidieusement, la Suède impose son mode de vie à un monde qui semble bien désarmé pour faire face à une telle montée en puissance. Petit peuple discret, les suédois veulent asseoir une nouvelle suprématie, en commençant par noyauter une Europe fragile, puis en s'attaquant aux autres grandes puissances, parmi lesquelles les États-Unis. Analyse.
Au cours d'une conversation animée avec deux Suédois, l'angoisse montait en moi ; je sentais mes mains trembler, des sueurs froides me dégouliner le long de l'échine. Je réalisais l'ampleur du plan tel qu'il a été pensé il y a presque 60 ans : la Suède entend asseoir sa suprématie en douceur mais de manière irréversible. Tout commence avec Ikea puis se poursuit avec Metro. L'impérialisme suédois est en marche et rien ne semble plus devoir l'arrêter... Regardez autour de vous : la conspiration suédoise prend toutes les formes, dans vos assiettes, dans vos télés, dans vos places de parkings. L'Europe sera-t-elle soumise à l'impérialisme suédois ?
Ikea, ou comment a commencé la conquête du monde
Dans les années 40, alors que la guerre déchire les peuples européens, la Suède, restée neutre dans le conflit qui oppose l'axe aux alliés, commence à mettre en place une politique de conquête du monde qui devra se poursuivre jusqu'à aujourd'hui : les magasin Ikea naissaient, prélude à une implantation mondiale des Suédois.
Aujourd'hui, alors que les magasins fleurissent à tout va, la Suède commence à remporter son pari : quantités de meubles sont vendues chaque année, portant tous des noms fleurant bon le nord, à grands renforts de å impossibles à taper sur nos mornes claviers aux rigoureux accents latin-1, aux coupes impeccablement scandinaves. La force de vente suédoise investit l'inexpugnable intimité des populaces impassibles.
Une des autres forces de ces magasins est d'exporter la nourriture suédoise à l'étranger, grâce aux boutiques vendant pepperkakor et autres kanelbullar. Il est désormais possible de trouver ces tubes de kaviar ou ces boulettes de viandes dans les rayons frais de ces agréables galeries décorées de bleu et de jaune. Le Pytt i panna, tapi dans l'ombre, attend son heure pour venir supplanter le pot-au-feu national et tuer l'art culinaire de nous autres innocents franchouillards.
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