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Des artistes contre la politique anti-P2P menée par les maisons de disques

Copy. Adrian MoserManu Chao, dont les opinions sont très marquées à gauche, s'oppose aux actions anti P2P (recours à la justice) menées par les responsables de l'industrie du disque, qui selon lui sont "la preuve la plus totale qu'ils sont perdus".

D'après Manu Chao, le téléchargement gratuit "est inévitable", il correspond "à la marche du temps", reflétant la loi du marché gouvernée par le capitalisme : "on choisit le moins cher!". Au lieu de faire reculer le téléchargement légal, les grosses maisons de disques "sont en train de mourir de leur propre loi".



"C'est débile, ridicule, c'est une réaction de bête blessée" a lâché le chanteur en jugeant les poursuites judiciaires lancées par les majors du disque.



Devant le recul d'une industrie, il explique qu'une autre en profite et "se frotte les mains", celle qui vend les "petites machines à pirater, genre iPod". Enfin, il conclut que "la seule chose qui n'est pas piratable c'est la scène. Il va y avoir une sélection naturelle terrible : ce sera plus facile de vivre pour les musiciens qui savent se défendre sur scène que pour ceux qui ne dépendent que du disque".



Manu Chao sortira en librairie dès le 1er novembre un recueil de textes, dessins et chansons élaboré avec le dessinateur Wozniak.

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