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Yolande d’Aragon.

Petit hommage à notre grand Gourou, buveur de malt mais également éleveur de roses.
Yolande ou Violenta d’Aragon : « Cœur d’homme en corps de femme ». Mais qui était cette rose?

Violenta épouse le duc Louis II d’Anjou en 1400. Fait remarquable pour l’époque, elle garde son nom de naissance à l’instar des Catherine de Medicis ou des dames française d’Autriche.


Dans le passé, le contexte politique exacerbant le nationalisme de certains historiens elle a été l’étrangère épousant un français et devenue patriote. Bouais…. (Ca sera mon seul commentaire sur cette phrase).


En réalité, il faut plutôt la voir comme un chef de clan dans une époque bien trouble : Charle VI est dément, la reine Isabeau de Baviere est… heu démente (nymphomane, sorcière ou que sais-je mais en tout cas pas terrible), Charles le dauphin névrosé (avec des parents pareils vous me direz), et son mari a les yeux tournés uniquement vers l’Italie (et il faut être illuminée pour être tourné vers l’Italie quand on est en Touraine durant la guerre de 100ans). Bref Yolande devient le chef, une régente non officielle du bon royaume de France. Aidée sans doute par Hardouin de Champagne (chef de bandes royales, gouverneur de Tours en 1431, trésorier d'Anjou en 1445 et grand chambellan de Sicile) et son épouse Jeanne de Tucé, elle négocie les mariages et les ententes qui en découlent, notamment le ralliement du duché de Bretagne encore très indépendant à l’époque (Gille de Rai devrait dire merci) au royaume de France ou tout au moins son soutien. Mais tout n’est pas fait par pur désintérêt, elle soutient les causes des ces fils (Louis et III et René d’Anjou) et de son gendre (Charles VII rien que ça).


En tout cas on note les passages de Yolande en Touraine, à Saumur (ou elle serait décèdée en 1442), à Angers.



Yolande d’Aragon, reine de Sicile résidant en Anjou, régente de France. Ca pourrait être le rapide CV de la dame : une femme très forte dans une époque troublée ou la politique commence à l’emporter sur la guerre. Yolande a conseillé et soutenu un roi plutôt malhabile et mal entouré. Elle est un de ceux qui ont tout de suite compris les avantages de soutenir Jeanne d’Arc. Bonne intuition puisqu’elle conduire le roi jusqu'au sacrement à Reims.



Oubliée de l’histoire ? Certainement, mais pas toujours Faye Duanaway campe ce personnage dans le Jeanne d’Arc de Luc Besson.




Maintenant est une rose rose foncée poussant dans le jardin de Sphilou. (Une hybride grimpante créée en 1843 par Monsieur Vibert (Hybrid Perpetual), c’est bien ca ?)


ND sphilou : Oui, c'est bien Vibert l'obtenteur Michey, c'est une rose dite "de Portland" , de la classe des "hybrides perpetuels" , tu nous apprends par contre l'histoire de la noble dame dont elle porte le nom. Cette rose sent très fort la rose ancienne , un peu l'odeur de la savonnette de nos grand-mères ;) voici à quoi elle ressemble dans mon jardin ...




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