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Dormir ou conduire il faut choisir.

Des chercheurs du laboratoire de physiologie et physiopathologie de la signalisation cellulaire (CNRS, Universités Bordeaux 1 et 2) ont mené une étude en situation réelle sur la somnolence des conducteurs.

Les sujets testés étaient de jeunes conducteurs (18-25 ans) répartis en trois groupes. Les trois groupes ont effectué des tests de conduite de jour, puis des tests de conduite nocturne entre 2 et 3h du matin. Un groupe a été testé après avoir absorbé de la caféine, un autre après avoir bu du café décaféiné (effet placebo) et enfin le troisième groupe a effectué une sieste de 30 minutes sur une aire d'autoroute avant de prendre le volant. La plupart des accidents provoqués par la somnolence étant du à des déviations latérales, c'est ce paramètre qui a été testé: la trajectoire du véhicule (et les franchissement de lignes blanches) a été enregistrée.


Bilan des tests, la caféine et la sieste ont permis de limiter les effets du sommeil avec respectivement 25% et 33% de « défauts » de conduite lors du test. Les sujets ayant subi le test placebo ont par contre effectué une moyenne de 17 franchissements de lignes blanches en 90 min de conduite.


Des études sont actuellement menées pour élargir l'étude à différente tranche d'age et aux effets des drogues et médicaments.



CNRS.

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