Publier des images de manifestations sportives ou des vidéos musicales sur Internet sans l"accord des ayants droit est illégal. Tel est le message martelé de plus en plus vivement par les groupes de médias et les organisations sportives, à l"encontre des sites de partage de vidéos et de leurs utilisateurs. Plusieurs internautes français en ont récemment fait l"expérience, en voyant leurs vidéos éjectées par YouTube lui-même, parce qu"elles comportaient des images de matchs de football
Selon la LFP, plusieurs dizaines de vidéos seraient ainsi repérées chaque semaine. Quant aux « petits » sites diffusant ce type de films, un coup de fil suffit généralement pour obtenir leur retrait. La diffusion de matchs sur Internet ne nuit pas franchement aux finances de la Ligue, des clubs ou des diffuseurs, en tout cas pour le moment. Mais la LFP garde un œil sur le développement de cette pratique. Certains de ses homologues étrangers sont d"ailleurs déjà passés à la vitesse supérieure. La NBA américaine, les ligues anglaise et allemande de football et le Bayern de Munich ont récemment fait pression sur la filiale de Google pour que soient retirées les vidéos les concernant, parfois plaintes à l"appui.
Du côté de l"industrie du disque et de l"audiovisuel, plus habituée au problème, quelques précautions avaient été prises. Google a notamment signé des partenariats avec Universal Music, Warner ou Sony, avec partage de revenus publicitaires. Un accord du même ordre vient aussi d"être conclu avec la Ligue nationale de hockey (NHL) canadienne, préfigurant de nouveaux rapports avec le monde du sport.
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