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Les banques veulent vos empreintes digitales

La biométrie déborde sur le domaine du sécuritaire et entre dans notre vie quotidienne. Les empreintes digitales ne serviront bientôt plus seulement aux fichiers de police pour le fichage des criminels et délinquants.

Une base de données des empreintes digitales est déjà en cours de constitution depuis l’introduction des nouvelles cartes d’identités. Si vous n’avez pas des papiers vieux de 15 ans, votre empreinte est quelque part dans la mémoire d’un ordinateur.

Les banques étudient actuellement le moyen de substituer un lecteur d’empreinte à la carte à puce pour effectuer toutes les transactions usuelles. A terme donc, vous tirerez des billets de banques en collant votre doigt sur le distributeur au lieu d’insérer une carte et composer votre code.

L’avantage est évident, cela règle d’un seul coup le problème du vol des cartes et de leur coût de production.

Mais un seul problème : Si la donnée bio-métrique, à terme, n’est plus stockée dans une carte à puce, elle devra l’être dans soit dans un fichier national centralisé, soit dans un fichier privé, auquel cas votre banquier vous priera, comme au commissariat, d’effectuer un relevé d’empreinte.

Cela signifie donc que tout organisme ayant accès à ce fichier pourra vous identifier, donc vous localiser.

Les sociétés qui mettent en oeuvre ces technologies mettent en avant des sondages d’opinions selon lesquelles plus de 70% ne voient aucun inconvénient à cette utilisation de la biométrie à partir du moment où cela augmente le degré de sécurité. Evidemment ces systèmes sont équipés de logiciels permettant de détecter des "faux doigt" synthétiques.

Mais le côté Orwellien de cette généralisation de l’authentification des personnes par leurs caractéristiques physique n’échappe pas à certains organismes de veille qui s’inquiètent de l’utilisation abusive qui pourrait en être faite.

En effet, vous pouvez prêter votre carte de paiement, votre téléphone portable, mais pas votre doigt. En équipant tout matériel d’un dispositif interdisant son utilisation à quiconque n’en est pas le propriétaire, on s’approche du degré ultime de la société individualiste ou le partage devient impossible.

De plus, l’obsession de la dématérialisation du rapport à l’argent pose un problème auquel les banquiers ont pensés - voir les extraits d’articles plus loin -, mais en ayant un raisonnement étrange ; Selon eux, les clients seront tellement heureux de payer avec leurs doigts qu’ils exigeront encore plus la disparition des supports concrets de paiement. Un autre raisonnement non banquier serait de dire que cela donne encore plus l’impression d’être dépossédé de la sensation concrète de dépenser son argent, un peu comme si cela devenait un jeu marrant de perdre du pognon.

En lisant bien les articles publiés par des professionnels de la monétique, vous verrez à quel point il pensent "GLOBAL".

Mais bon, "cessez votre parano" ricane le banquier en me soufflant la fumée de sa pipe dans la gueule...

Quelques extrait d’articles spécialisés (pour montrer que je dis pas que des conneries) - Inutile de chercher la signification des sigles, c’est de la NovLangue :

Suite de l'article : https://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=37646

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