Le transport aérien représente 2% des émissions de CO2, une paille selon Israel Borovich, président du conseil d'administration d'El Al, qui estimerait donc que l'aviation civile n'ai pas à s'en occuper!
Heureusement tout le monde n'est pas de cet avis. Ainsi l'IATA a lancé des recherches de développement de carburant alternatif, étape intermédiaire avant le développement d'un carburant sans émissions.
Mais déjà cette étape montre des limites, selon les experts il faudrait une surface équivalent à l'Europe pour fournir le biocarburant en quantité nécessaire pour remplacer la consommation actuelle de kérosène.
De plus selon Michel Dubarry, président de Rolls-Royce France, ces biocarburants "ne tiennent pas la distance" car pénalisés par leur point de congélation trop élevé et leur faible stabilité thermique.
Pierre Jeanniot, ancien directeur général de l'IATA, projete un vaste programme de compensation par la création d'un puits de carbone hors du commun. Le projet de Pierre Jeanniot est la création d'une forêt d'environ 10 km de largeur tout lelong du Sahel, soit une surperficie de cinq millions d'hectares. Ce puit de carbone absorberait deux milliards de tonnes de CO2 par an.
Le financement de ce projet se faisant par une contribution des passagers à raison de 2 euros pour les vols domestiques et de 8 € pour les vols internationnaux, soit près de 6 milliards de d'euros chaque année.
D'après un article de Yann Cochennec d'Air et Cosmos - N°2097 - 26 octobre 2007
[Actualité rédigée par Tekiro]