Des scientifiques ont réussi à faire en sorte que des singes arrivent à s'alimenter en pilotant par la pensée un bras robotisé. Derrière le petit exploit, il faut voir les perspectives futures pour les handicapés.
C'est la première fois qu'un membre-prothèse contrôlé par le cerveau soit manipulé afin de réaliser une tâche pratique.
Des expériences antérieures avec des singes ou des humains prenaient des informations directement dans le cerveau afin de contrôler des curseurs sur un écran ou même pour saisir quelque chose avec un bras robot. On n'avait jusqu'alors jamais pu réaliser la moindre tâche pratique comme prendre un repas.
Ce genre d'activité représente encore un tour de force.
On prépare des tests avec des humains dans de nombreux laboratoires mais on sait par avance qu'on aura pas dés demain la possibilité de retirer les paraplégiques de leurs chaises roulantes ou de donner un membre fonctionnel aux amputés.
Les personnes qui sont paralysées ou qui ont perdu des membres gardent la capacité et la dextérité mentale de réaliser toutes sortes d'actions physiques.
Si l'on arrive à puiser dans la région spécifique du cerveau qui gère ces mouvements, le cortex moteur, les chercheurs arrivent alors à décoder les intentions et à les traduire en action réelle grâce à des prothèses robotisées.
Pour l'instant, on a réalisé la chose principalement avec des mondes virtuels ou des mouvements simples.
Cette fois, on a réussi à extraire bien davantage d'informations de la part de macaques Rhesus : on arrivait en effet à lire et décoder les impulsions électriques d'une centaine de neurones....
Suite, source et vidéo traduite de New Scientist sur Imaginascience
[Actualité rédigée par science]