Palme d'or en 2000 avec « Dancer in the dark », Lars von Trier revient à Cannes pour la neuvième fois. « Antichrist » contient une scène d'automutilation du sexe féminin qui va faire scandale. Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe ont pris du plaisir à se laisser faire par le cinéaste danois.
Le rêve est effectivement très noir. En un mot, il donne la trouille, comme l'a aussi pensé Charlotte Gainsbourg à la lecture du scénario. Ca fait peur parce que Lars entraîne le spectateur au plus proche de la souffrance. Et ce, dès la première scène, magistrale, représentant un couple (Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe) faisant l'amour pendant que leur petit garçon sort de son lit à barreaux, les regarde puis va vers la fenêtre pour attraper les flocons de neige et bascule dans le vide.